lundi 31 octobre 2016

LA CROIX MONUMENTALE DU CIMETIÈRE DE FRANCHESSE



Érigée au centre  du cimetière  communal de Franchesse se dresse une croix monumentale. Édifiée sur un socle pyramidal à trois degrés ,  d'un fût carré flanqué de quatre pilastres ornés de frises ,d'une flèche surmontée d'une croix de style fleurdelisée , l'ensemble ,imposant mais de style épuré toutefois ,ne manque pas d'élégance. L'austérité apparente de l’œuvre semble due à la nature des matériaux utilisés, en l’occurrence la pierre sombre et robuste de Volvic.



Cette croix fut bâtie en 1884 comme en atteste l'année gravée sur le fût, date à laquelle fut inauguré le cimetière (20/7/1884). Le tumulus qui entoure la croix abrite les sépultures des prêtres qui ont officié à Franchesse : Pierre Greneyroux ( 1803-1870 )et Nicolas Soulier ( 1845-1919 ) .A lire: un article très intéressant sur l'histoire du cimetière communal :     le champ rouge sur le site de Franchesse . 
Il est intéressant de noter que le vénérable curé de Franchesse , Pierre Greneyroux , curé de la commune pendant 37 années , est décédé le 7 avril 1870 soit 14 années avant la création du nouveau cimetière .Sa sépulture a donc été déplacée vers le nouveau cimetière, l'ancien lui se trouvant autour de l'église comme il était d'usage à cette époque.

 



A l'arrière de la croix , est gravé à la base d'un pilastre : SALIGNAT sculpteur à Moulins.



Lazare Salignat est né le 14 janvier 1844 à Moulins , rue Sainte Catherine. Le métier de sculpteur  marbrier lui vient peut être de son père lui aussi tailleur de pierres.
On lui doit également l'autel où trône  la statue de Saint Rémi dans l'église de Pierrefitte-sur-Loire dans l'Allier, commune qu'il connaissait certainement bien puisqu'il y avait épousé Catherine Bion , une pierrefittoise ,le 19 novembre 1866.


Lazare Salignat décède le 1er novembre 1884 , jour de Toussaint  à son domicile , rue de Paris à Moulins.Il n'avait que quarante ans.

Affichage de Salignat tombe à Pierrefitte.png en cours...
sépulture de Lazare SALIGNAT à Pierrefite ( Photo aimablement transmise par Louis Delalier )




Il est émouvant de penser que la croix du cimetière de Franchesse est sans doute la dernière œuvre de Lazare Salignat puisqu'il n'y survivra que quelques mois.

J'ai la certitude toutefois que cette œuvre de qualité traversera encore bien des  décennies... 

Alexandre Cornieux

samedi 29 octobre 2016

LA LOUE DE LA SAINT JEAN



 " J'ai été louée à douze ans pour aller travailler à Bouquetraud !"me raconta il y a quelques années non sans émotion , une dame de Franchesse au soir de sa vie . 
J'ai ressenti dans ses propos une certaine amertume teintée de colère aussi.De tels sentiments me semblent bien légitimes  lorsqu' une  gamine de douze ans est arrachée à sa famille pour aller travailler comme domestique dans une ferme avec bien souvent des gens qu'on ne connaît peu ou prou. Ces pratiques d'embauches étaient courantes sur ces terres rurales et uniquement agricoles , ou une fois obtenu son certificat d'études , à peine sortis de l'enfance , jeunes garçons et jeunes filles étaient "loués" dans les fermes des environs .
Chaque année avait lieu à Franchesse sur la place du champ de foire , la loue de la Saint Jean ou loue des domestiques le premier dimanche du mois de juin.Cette foire à l'embauche était la plus importante de la région en raison de son centre entièrement agricole; on y venait de loin ( pour l'époque ) du Cher et de la Nièvre , départements limitrophes , Franchesse géographiquement bien située dans le nord Allier.

Le très sérieux almanach agricole du Bourbonnais mentionne déjà en 1896 la foire de la loue franchessoise :

 Patrons et employés étaient nombreux pour discuter , " du bout de gras" (du montant des gages). Il n'y avait pas de contrat écrit , tout se faisait verbalement , on" topait là" et l'affaire se faisait. Lorsque l'affaire était conclue , le patron donnait en principe " l'épingle " à son domestique, un pièce de 100 sous ( 5 francs ) . J'ai souvenir , mais sans aucune certitude ,d'après un témoignage,  que les jeunes gens et jeunes filles accrochaient sur leur poitrine un morceau de tissu pour signifier qu’ils étaient libres . A Franchesse , la tradition voulait que celui qui était engagé , "loué" accrochait un petit bouquet champêtre à sa boutonnière .
Mais la loue de la Saint Jean était aussi une fête ; il y avait des jeux , la fête foraine , un bal ( le bal musette se tenait à l'auberge du Cheval Blanc ) et des permissions spéciales étaient même accordées aux patrons de cafés pour installer des buvettes supplémentaires.
Mais cette ambiance festive cache ,il faut le dire une dure réalité de cette époque , celle du travail des enfants,dans un monde rural où l'insouciance de l'enfance ne dure vraiment pas longtemps, celle aussi du déchirement engendré par la séparation d'une mère et de son jeune enfant parce que d'un point de vue économique on y était bien obligés et qu'une bouche de moins à nourrir avait son importance.
Ces loues aux domestiques qui prennent naissance au premier quart du XIXe siècles vont perdurer jusque dans les années 1950 dans certaines régions pour disparaître au profit d'une mécanisation de plus en plus présente dans les campagnes , diminuant pour le coup le besoin de main d’œuvre. 



Bourbon l'Archambault la cité thermale toute proche , est aussi un bassin d’emploi non négligeable pour les jeunes filles de nos campagnes. Les beaux hôtels tournent à plein régime et on a besoin de main d’œuvre.  Dès lors de jeunes franchessoises tentent leur chance et vont " faire les saisons " comme on disait autrefois ,comme cette jeune  Bourbonnaise (A droite , Marie D'Hier, mon arrière grand mère )  "posant " sur une carte postale (d'après une photographie de 1907 éditée par Mr Gilté , photographe et imprimeur à Bourbon l'Archambault).  , âgée d'à peine seize ans , née à Franchesse à" la Chevrelle" et qui faisait "les saisons" à Bourbon l'Archambault.



 Remerciements :
Un grand merci à Jacqueline pour ses précieux renseignements..
Chers lecteurs , n'hésitez pas à laisser vos commentaires : contact 03lanciers@gmail.com

Alexandre Cornieux

dimanche 16 octobre 2016


 1916-2016 le centenaire d'une boucherie 

La Grande Guerre en cette année 1916 atteint le paroxysme de l’innommable . La bataille de Verdun ( de février à décembre 1916 ), Douaumont ,Vaux , la bataille de la Somme ( de juillet à novembre 1916 ) Bapaume , Peronne , tous ces lieux et bien d'autres encore gravés dans les mémoires collectives ,  sont là pour nous rappeler l'atrocité des combats. 

Verdun importance stratégique ? A vrai dire pas vraiment . Verdun ne fut qu'un symbole ,  tenir coûte que coûte, l'abnégation de milliers d'hommes emmenés à la boucherie par une poignée de généraux eux mêmes soumis par l'autorité civile à une pression énorme , en un mot l'obligation de résultats. 

Une telle pression , si clairement décrite dans les propos du  chef des armées allemandes qui s'exprime ainsi en 1915: 

" Tous ceux qui critiquent les dispositions d'un général devraient d'abord étudier l'histoire militaire , à moins qu'ils n'aient eux-mêmes pris part à une guerre , à un poste de commandement. J'aimerais voir ces hommes contraints de conduire une bataille .Ils seraient submergés par l'ampleur de la tâche , et quand ils réaliseraient l'incertitude de la situation , et la nature astreignante des demandes énormes qui leur sont faites , ils seraient sans aucun doute plus modestes.Seul le chef du gouvernement , l'homme d’État , qui a pris la décision de la guerre , et ce en pleine conscience , assume un poids égal ou supérieur de responsabilité à celui du commandant en chef. Mais dans ce cas  il est seulement question d'une grande décision , alors que le commandant d'une armée est confronté à des décisions chaque jour et à chaque heure.Il est continuellement responsable du bien-être de centaines de milliers de personnes , et même de nations". 

Erich Ludendorf , 
général en chef des armées allemandes.

D'ailleurs , Les atrocité commises en 1916 seront communes aux deux pays , de la France comme de l'Allemagne. Une seule œuvre suffit à décrire l'horreur des tranchées allemandes , celle du peintre Otto Dix , engagé volontaire à 17 ans comme mitrailleur dans la grande guerre et qui sera quelques années plus tard ,ironie du sort , sous l'Allemagne nazie , écarté de son poste de professeur , menacé de prison et de camp d'internement , arrêté par la Gestapo parce que Hitler considérait sa peinture comme de " l'art dégénéré" :
Der Krieg  ( 1929-1932 ), triptyque exposé au musée de Dresde ( Allemagne )



Côté statistiques , en nombre de morts , on parle de 30 ؊ côté allemand ,  34 ؊  côté français. Comme si , ( cela me semble plus parlant) ,une bourgade de mille âmes perdait d'un coup 34 habitants.
Plus près de nous , à Franchesse , ce ne sont pas moins de 16 hommes qui perdront la vie rien que pour l'année 1916 :








JEAN GORAND  né le 27 juillet 1884 à Saint Plaisir ( Allier). Soldat au 201e RI tué à l'ennemi le 7 mars 1916 à Douaumont (55). Jean était cultivateur à Baffetière. Il avait 32 ans.


JEAN CHATARD né le 4 juin 1871 à Magnet ( Allier ). Soldat au 259e RIT tué à l'ennemi le 18 mars 1916 à Flirey ( 54 ).Jean est inhumé au cimetière de la Carrière de Flirey. Il avait 45 ans.


JEAN MALLET né le 29 avril 1871 à Agonges ( Allier ).Soldat également du 259e RIT. Tué le même jour que Jean Chatard, le 18 mars 1916; il est également inhumé au cimetière de la Carrière de Flirey ( 54 ). Jean était cultivateur; il avait 45 ans.


JEAN GAUVAND né le 12 décembre 1883 à Saint Aubin le Monial ( Allier ).Caporal au 121e RI. Tué  à l'ennemi le 21 mars 1916 dans le bois de Malancourt (54 ) .Jean était cultivateur à Limoise ( Allier ). Il avait 33 ans.


ALBERT FONTENILLE né le 21 mars 1893 à Saint Plaisir ( 03 ).Canonnier au 37e RA ( artillerie ). Tué au champ de bataille le 23 mars 1916 au sud est de Flirey ( 54 ).Cité à l'ordre du régiment, décoré de la croix de guerre.Albert était cultivateur ; il avait 23 ans.



JACQUES POUGNIER ( frère de jean-baptiste et de André morts en 1915 et arrière-grand-père de l'auteur de ce blog) né le 7 décembre 1887 à Saint-Ennemond ( Allier ).Soldat au 121e RI , il décède le 1er avril 1916 à Franchesse ( 03 ) des suite de maladie contractée en service.Jacques était cultivateur aux Barreaux, il avait 29 ans.
Jacques POUGNIER


GUSTAVE GALAMETZ né le 14 février 1896 à Paris ( 10e ).infirmier au 8e SIM . Décédé des suites de maladie contractée en service à l'hôpital temporaire n°78 de Montferrand ( 63 )le 2 juin 1916.Gustave était un enfant de l'Assistance Publique;il était domestique à Franchesse ( 03 ); il avait 20 ans.


JACQUES EMILE BONNEAU né le 13 septembre 1881 à Franchesse . Soldat au 293e RI. Décédé des suite de blessures de guerre à l'hôpital de Vadelaincourt (55 ) le 4 juin 1916.Jacques émile était pâtissier à Roanne ( 42 ) ; il avait 35 ans.


MICHEL AUBOIRON né le 9 décembre 1879 à Franchesse. Soldat au 293e RI. Tué à l'ennemi le 9 juin 1916 devant Verdun (55 ).Michel était cultivateur à Franchesse; il avait 37 ans .


JEAN-BAPTISTE BOUCHON  né le 3 septembre 1886 à Saint-Menoux ( Allier ).Sergent au 35e RIC ( infanterie coloniale ). Tué à l'ennemi le 11 juillet 1916 à Braches ( 80 ).Jean-Baptiste était cultivateur; il avait37 ans.


JEAN-MARIE RAVAUD né le 6 octobre 1896 à Franchesse.Soldat au 415e RI.Disparu au combat aux Eparges ( 55 ) le 17 juillet 1916.Jean-Marie était domestique à Franchesse; il avait 20 ans.


ALPHONSE BRUNET  né le 23 avril 1877 à Cérilly ( allier ) . Sergent au 98e RIT;tué au combat de Verdun ( 55 ) le 25 août  1916 ; Cité à l'ordre du régiment, croix de guerre; Alphonse est inhumé à la Nécropole Nationale de Bellerey ( 55 ).il était domestique à Couleuvre ( allier ); il avait 39 ans.



JEAN-MARIE GILBERT MANGIN né le 15 août 1885 à Franchesse dans le bourg ( sa mère était épicière et son père fabricant d'huile dans le bourg ).Capitaine au 28e BCA ( Chasseurs Alpins ), commandant la 4eme Compagnie , tué à l'ennemi au Bois Reinette, commune de Bouchavesnes ( 80 Somme ) le 5 septembre 1916. Cité à l'ordre de l'armée , croix de guerre avec palme d'argent ,médaille militaire ,chevalier de la Légion d'Honneur le 24 novembre 1916.Gilbert était un ancien élève du Lycée Banville de 1896 à 1904 ( inscrit sur le livre d'or du lycée) ; il était greffier de la justice de paix au tribunal de Dompierre-sur- Besbre ( Allier ) .il est également inscrit sur le monument aux morts de Dompierre . il avait 31 ans.


Le capitaine MANGIN ( 1er rang , 3ème en partant de la gauche) et tous les officiers du 28e BCA en 1915; décoré de  la médaille militaire et de  la croix de guerre palme d'argent, la légion d'Honneur lui sera décernée à titre posthume.




JULES AUFAUVRE Né le 19 avril 1896 à Saint-Hilaire (Allier );Soldat au 81e RI , tué à l'ennemi le 17 octobre 1916 au secteur de La Fille Morte , en Argonne; cité à l'ordre du régiment : "brave et courageux soldat " . décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire. Jules était cultivateur à Franchesse; il avait 20 ans.



ANTOINE ROBERT né le 13 octobre 1883 à Besse en Chandesse ( 63 Puy de Dôme ;  son père était garde forestier de cette commune ) . Adjudant au 321e RI; tué à l'ennemi le 24 octobre 1916 devant Douaumont (55 );Citation à l'ordre du Corps d'Armée : "Sous-officier energique et brave au feu;s'est porté courageusement à l'attaque des tranchées ennemies en tête de sa section; Est tombé mortellement frappé d'une balle à la tête en organisant la position qui lui avait été assignée." Décoré de la croix de guerre étoile vermeil et de la médaille militaire.Egalement inscrit sur le monument aux morts de Meillard (03 ) ,Antoine était instituteur adjoint à Franchesse; son épouse Jeanne était également institutrice à l'école des filles à Franchesse ; il avait 33 ans.


CHARLES VIROLET né le 24 juin 1872 à Agonges (Allier ) . Soldat au 298e RI ; tué à l'ennemi le 20 décembre 1916 au Bois Pointu , centre des Seppois ( Alsace );cité à l'odre du régiment : "très bon soldat exposé à un violent bombardement ; s'est maintenu sur les positions dont il avait la garde ".Décoré de le croix de guerre étoile de bronze.Charles avait 44 ans.




Dans moins d'un mois , nous commémorerons l'armistice de 1918. Ayons une pensée pour ces hommes morts pour la France.

En aparté...

 Notre salle des fêtes est en travaux car elle en avait bien besoin. Mais bien avant d'être une salle de distraction , elle était l'école des garçons de notre petite commune et que :
Le 20 mai 1920, nous trouvons cette délibération "le conseil, pour honorer la mémoire de M. ROBERT Antoine, instituteur à Franchesse, adjudant au 321è d'infanterie, mort au champ d'honneur, à la reprise du fort de Douaumont le 24 octobre 1916, décide que l'école publique de garçons de Franchesse s'appellera dorénavant Ecole publique adjudant ROBERT."
Après tout ,  Monsieur le maire , mesdames et messieurs les adjoints et  conseillers municipaux , pourquoi ne pas rebaptiser notre future salle des fêtes salle "Antoine Robert"? C'est peut être le moins que l'on puisse faire...



Alexandre Cornieux
 03lanciers@gmail.com



vendredi 14 octobre 2016

MARC DUMONT (1854-1936) 
UN ENSEIGNANT DANS LA SOCIÉTÉ MOULINOISE

 Marc Dumont voit le jour  le 4 décembre 1854 à Franchesse dans le bourg , non loin des " Carillons ". 
Issu d'un milieu modeste ,son père  Louis est  tisserand de son état tandis que Louise Thibier , sa mère exerce le métier de " faiseuse de chapeaux à paille ".
 Leurs voisins et amis , Germain Aupetit le charpentier et Jacques Bosquet le maréchal ferrant sont les témoins de la naissance de l'enfant.







Devenu adulte , il choisit la carrière d'instituteur et exercera à ses débuts à Chantenay-saint-Imbert dans la Nièvre. Il y rencontre sa future épouse , Virginie Lochon , la fille du boulanger de la commune . Ils se marient à Chantenay le 8 octobre 1877. 

Quelques années plus tard ,  le couple  s'installe dans la ville préfecture de l'Allier , au 13 de la rue Stéphane Servant.

la rue Stéphane Servant à Moulins non loin de la rivière Allier

Marc Dumont sera nommé directeur de l'école primaire supérieure ( équivalent du collège ) de Moulins et occupera cette fonction pendant plus de 30 ans .

En parallèle , il préside plusieurs sociétés d'aides pour les classes modestes ; il occupe en outre les fonctions d'administrateur de l'Union des sociétés de Secours Mutuels de l'Allier , de vice-président de secours mutuels scolaires de l'arrondissement de Moulins , de vice-président général de la société " les prévoyants de l'avenir" , d'administrateur, fondateur et vice-président  de la caisse de contre Assurance au décès , fondateur de la société de Crédit immobilier de Moulins et d'administrateur de l'Office Public d'Habitation à bon marché ( ancêtre de l'office public HLM ).

Marc Dumont aura cumulé au total 48 années au service de l'enseignement.

Lorsque la guerre éclate en 1914 , alors retraité , il est rappelé pour reprendre la direction de l'école primaire supérieure de Moulins et ce pendant deux ans.

Le 30 décembre 1933 , en  qualité d'administrateur de l'Union des Sociétés de Secours Mutuels de l'Allier il reçoit les insignes de chevalier de la légion d'honneur



Au soir de sa vie ...

Alors qu'il se promène rue Régemortes , Marc Dumont est pris d'un malaise ; le vieil homme âgé de 81 ans est ramené chez lui , rue Stéphane Servant ; il décède quelques temps après. il sera inhumé à Chantenay-Saint-Imbert.

Voici brièvement la vie d'un homme tombé dans l'oubli , Marc Dumont , un lancier de Franchesse ; puisse- t-il prendre sa place dans mon modeste blog.

Alexandre Cornieux

samedi 8 octobre 2016

C’ÉTAIT DANS LES ANNÉES 30-40 FIN 


État civil pour l'année 1939

 Nota : Mr Robert Chaput né aux Carillons fut maire de Bourbon l'Archambault de juin 1995 à mai 2003 et conseiller général du canton de Bourbon de 1985 à 2003 .

Mais aussi des drames ... (1939 )


 
 
Ouf! La poste est sauvée! ( 1940 )





C'était bien avant la PAC! (1940 )



Un acte de malveillance ( 28 /9/1943 )


Nota : le patronyme exact est Giraudet Gabriel

dimanche 2 octobre 2016

C'ÉTAIT DANS LES ANNÉES 30-40 À FRANCHESSE 


N'étaient-ils pas élégants nos conscrits ? 
Photographie des conscrits  de la classe 32 ( donc nés en 1912 ) posant fièrement devant le Cheval Blanc à Franchesse.
Qui étaient-ils ?
Toute aide pour mettre un nom sur leur visage est la bienvenue...





1939 : On va guincher ce soir au café Barathon!


Il y a grand bal ce soir à la salle Barathon à l’hôtel de France et ce sera comme d'habitude un grand succès. Profiter des derniers moments de bonheur et d'insouciance... Bientôt la guerre sera déclarée  et , d’ici quelques mois , la vie ne sera décidément plus comme avant...






à droite l'hôtel de France et le café ( actuel n°25 rue des Lanciers ) , lieu des réjouissances .A gauche belle auto : à première vue une Renault 6 chevaux type NN ?



mais aussi en 1939 : on délibère au conseil municipal


Réuni sous l'égide de Gabriel  Giraudet , maire de Franchesse , le conseil planche sur la réalisation d'un hangar à la poste* ,pour un coût de 1360 francs ( environ 639 de nos euros actuels ) , la création d'un marché chaque vendredi ,mais surtout la création d'un terrain de sport ( montant estimé 48200 francs de 1939 équivaut à environ 24240 de nos euros actuels ).

* Actuellement maison sise au n°5 Faubourg de la Magdeleine

à suivre ..

Alexandre Cornieux

  10 octobre 1897 : inauguration des nouvelles cloches de l'église de Franchesse par Mgr Dubourg , évêque de Moulins. Auguste René marie...